Dès 16h arrivent les premiers visiteurs : voisins curieux, technicienne de la CCI, association Sainté shopping, quelques commerçants, passants, partenaires, élus… Nous avons imaginé des pôles pour partager l’enquête et l’enrichir. Un premier fait le point sur les enjeux urbains, synthétise les regards des commerçants sur le secteur, fait le bilan des projets urbains. Plus loin la frise chronologique prend forme et se nourrit des photos d’archives emmenées par certains commerçants, notamment M. Chauvet dont la boutique se révèle décidément être un vrai musée. Un autre pan de mur projette des photos des 3 jours de workshop, avec à côté une cartographie des acteurs impliqués ou concernés par les Rez de chaussée urbain et notre travail. Elle se complète avec les coordonnées et échanges du jour. Reste un pan de mur sur les perspectives et notamment l’on recueille des idées et envies d’occupation du lieu : espace de coworking, lieu de répétition de théâtre, délocalisation de réunions des structures du quartier, formations, ateliers, boutique test… On imagine aussi d’autres réinvestissements de boutiques. La vitrine évolutive attrape des morceaux de conversations, des regards, des réactions pour les afficher illico. À l’extérieur, à côté du pôle accueil, la table Je cherche / Je propose permet de recueillir et de discuter autour d’annonces réelles : qui sont les porteurs de projets ? quelles sont les demandes ? quelles sont les offres ? les loyers sont ils adaptés ? Quelles nouvelles activités ? Comment mieux les accompagner ?… Un dernier pôle permet de saisir quelques portraits sur le vif. Nous proposons un petit dispositif emprunté à la boite de production Les Beaux Yeux et l’agence Plausible possible. Sur un cahier, nous inscrivons des questions. Les interviewés les lisent, tournent les pages et répondent spontanément. Anthony capte ces regards.