Une nouvelle exposition signée Nicolas Richard, photographe « tout terrain » est visible dans la vitrine !

Givors, j’adore


« Décembre 2020. Sortie d’un deuxième confinement qui ronge de l’intérieur. Mon envie de voyage est pesante, mais voilà : j’ai changé. Fini les vacances en avion à l’autre bout du monde. Fini le tourisme primaire vu derrière un écran de fumée. Je n’ai plus envie. Mon envie est tout autre : changer de regard, voyager autrement. Voyager ailleurs.
Au travers des récits glanés ça et là au détour de conversations mondaines et ennuyeuses du tout Lyon, Givors est perçue comme une ville « nulle », « sans intérêt », « grisâtre ». « Givors, ce n’est qu’une autoroute », diront certains. Et d’autres : « on ne s’y arrête jamais ». Tous ces aprioris m’ont donné plus qu’envie de m’y arrêter. En voilà un voyage original, le voilà cet ailleurs que je cherchais.
Et puis c’est vrai quoi, comment peut-on juger une ville seulement depuis l’autoroute qui la traverse ? Alors j’ai franchi le pas. A47 sortie 9.1, direction Givors Canal. Destination exotique.
Et j’ai regardé. J’ai fait l’effort. J’ai enfilé mes yeux de nouveau nez et mon objectif 85mm. Avec quelques amies, nous avons reprogrammé notre cerveau, et visité Givors avec une approche simple, naïve, innocente. Nous y avons trouvé une terre de contraste, à cheval entre nature et industrie, entre modernité et tradition, entre Givors Ville et Givors Canal.
En décembre 2020. j’ai découvert Givors. Et Givors m’a plu. »
Nicolas Richard, photographe.

Nicolas Richard est un « photographe tout terrains ». Passionné de photographie depuis plusieurs années, il parcourt le monde (et la vallée du Gier) sans objectif précis (sinon ceux montés sur son appareil photo). Son approche est assez souvent la même : faire apparaitre le plus beau de tout ce qu’il voit, quel que soit ce qu’il voit. En 2019 par exemple, avec une artiste peintre, ils dévoilent une exposition intitulée « DLC », qui présente de manière esthétique (sous forme de paysage) les moisissures qui poussent sur des aliments oubliés au frigo.

Première d’une série de photos en déambulation sur la trace du Giers (« G(ier)R20 »), « Givors j’adore » présente l’origine du projet par son embouchure, car tout est un éternel recommencement.

Nicolas Richard
https://nicorichardphoto.fr
@nicorichardphoto