Café du Vieux Saint-Étienne // Rue du Théâtre
Parcours de vie : Cela fait 8 ans que monsieur Gourgaut est installé et gère le café du vieux Saint-Étienne, mais bien 30 ans qu’il est commerçant dans le quartier Beaubrun. En effet, il a eu un commerce de reprographie en 1981. Il a commencé en tant que commerçant dans la vente de papier. C’est en prospectant et en discutant avec les commerçants de l’époque, qu’il s’est rendu compte de la demande importante. C’est ainsi que la boutique MPS à vu le jour. Qui est devenu par la suite ByeEkinox. Cette boutique vient d’être rénovée. Sa passion pour la restauration et « ses petites tambouilles) l’a amené par la suite à ouvrir son propre café restaurant. Vivant au dessus de son magasin de reprographie et n’ayant pas de voiture, le quartier Beaubrun était l’endroit idéal pour s’implanter. Monsieur Gourgaut à également été trésorier de l’association des commerçants de la rue Georges Tessier dans les années 1990. Période où les commerces étaient florissants.
Activité Commerciale : Le café du vieux Saint-Étienne accueille une clientèle variée, des professions libérales, du personnel de chantier, ou encore des connaissances. Il s’agit d’un petit restaurant proposant le repas du midi, café, ou petit apéro entres amis. Monsieur Gourgaut est seul à gérer son affaire. Ayant fait partie de l’association des commerçants et étant implanter depuis 30 ans, il a de nombreuses connaissances au sein du quartier, jusqu’à l’avenue de la libération.
Enjeux et perspectives : En 3 ans de commerce, il a eu l’occasion de voir le quartier évolué. Dans les années 1900, rue de la ville il y avait des magasins de chapeaux de grandes qualités, en 1980, une population arménienne est arrivée avec un sens aigu du commerce. Ce qui à valus une forte activité à ce moment-là dans le quartier. S’est installé ensuite une population d’origine Turque. C’est autour des années 2000 que les commerces ont commencé petit à petit à se vider avec des travaux importants notamment au niveau de la place du peuple, des palissades pénalisant les commerces aux alentours, une politique de la ville visant à désengorger le centre ville de toutes voitures. Ce qui a entraîné une perte de dynamique du quartier. Néanmoins, beaucoup d’idées ressortent pour réactivé ces rez de chaussées vacants : un travail sur l’éclairage publique, des enseignes remises en formes, les rues pavées restaurées avec de véritables pavés, des rues sous vidéo-surveillance pour remettre en confiance les habitants et commerçants du quartier, ajouter des trompes l’œil pour embellir les rues, condamner le passage des voitures dans la rue de la ville. On note une grande motivation de sa part pour re-dynamiser le centre ville !